Utilisation des flashs: le flash studio

Un flash studio se compose de trois composants différents, le générateur de flash, la tête de flash et le condensateur.

Le générateur fournit aux têtes de flash la tension d’allumage nécessaire. La plupart dépendent d’une connexion électrique fixe. Le deuxième composant est la tête de flash. Celui-ci abrite un tube flash, une lampe de réglage et une prise de baïonnette pour installer des accessoires tels que des réflecteurs, des écrans et des boîtes à lumière. Les têtes de flash spéciales disposent déjà de modeleurs de lumière intégrés. Le tube et la lampe pilote peuvent être remplacés sans problème. Il est judicieux d’utiliser une ampoule conventionnelle comme lampe pilote, car le remplacement n’entraîne pas de gros coûts.

Pour produire un flash, un condensateur est nécessaire en plus du générateur et de la tête de flash. Celui-ci est capable de stocker l’énergie électrique et de la restituer rapidement ou en une seule fois. Pour chaque flash, le condensateur doit être rechargé. Un témoin lumineux et un bouton de test permettent de vérifier si la charge a déjà été effectuée.

Les flashs de studio peuvent être divisés en flash compacts et générateurs avec une tête de flash. Ces deux types se distinguent tant par leur construction que par leur fonction.

Le flash compact réunit les trois composants (générateur, tête et compensateur) dans un seul boîtier. Dans le second modèle, le générateur et la tête sont séparés et reliés par un câble.

Ce mode de construction séparé permet de parcourir une grande distance entre les différents éléments. La marge de manœuvre par rapport à cette distance est particulièrement avantageuse dans le montage, car les commandes du flash sont situées sur le générateur. Ainsi, la tête peut être placée en hauteur ou dans des endroits difficilement accessibles, même si le générateur reste à proximité du photographe. Cela permet de le réajuster facilement à tout moment. Il est également possible d’alimenter plusieurs têtes grâce à ce type de construction. Le générateur peut alimenter jusqu’à quatre têtes de flash en même temps. Dans ce cas, la puissance produite est généralement répartie uniformément, mais des générateurs spéciaux sont capables de distribuer leur énergie de manière asymétrique.

Comme son nom l’indique, le flash de studio est utilisé en plus de la lumière permanente principalement en intérieur ou en studio. Ils dépendent souvent d’une source d’énergie fixe, à l’exception des modèles alimentés par batterie.

Les flashes compacts sont généralement moins performants que les générateurs équipés d’une tête de flash externe, mais ils sont tout à fait suffisants pour les portraits et les petits produits. Leur puissance est comprise entre 125 et 1000 watts-secondes. Les générateurs avec des têtes de flash séparées atteignent des puissances comprises entre 600 et 10.000 watts-secondes et conviennent donc parfaitement aux grandes surfaces et aux longues distances. Ils sont donc utilisés dans la photographie d’architecture d’intérieur, dans l’industrie et dans la photographie de produits plus importants.

Les différences de performances sont également visibles à travers le prix. L’achat d’un flash de studio compact est beaucoup moins cher que celui d’un générateur avec une tête de flash.

Pour les deux modèles, il est important de veiller à ce qu’ils puissent être réglés en parallèle des diaphragmes, afin de ne pas être trop gêné par le flash lors des réglages de l’appareil photo. L’intensité du flash doit donc pouvoir être réglée de différentes manières.

Contrairement au flash intégré et au flash externe, le flash de studio communique très peu avec l’appareil, car seul le moment du déclenchement est transmis, mais aucune donnée d’exposition n’est transmise.

Il existe plusieurs façons de connecter l’appareil photo au flash. D’une part, lors de l’achat d’un flash de studio, il y a souvent un câble synchrone qui déclenche les deux appareils en même temps. Cependant, celui-ci n’est pas adapté à une prise de vue qui demande beaucoup de liberté de la part du photographe, car un câble n’offre qu’une portée limitée.

Grâce à un capteur photo intégré au flash du studio, il est possible de générer un déclenchement synchrone avec le flash intégré de l’appareil photo. Ce photocapteur détecte le déclenchement du flash intégré et provoque également le déclenchement. Il est recommandé de travailler en mode manuel pour éviter le déclenchement d’un pré-flash. Cette variante de l’utilisation a l’inconvénient que l’appareil et le flash doivent être dans une certaine position l’un par rapport à l’autre. Si les flashes de studio sont placés trop latéralement ou trop loin en arrière, ils ne peuvent plus détecter le signal du flash de la caméra. Ce problème peut être résolu à l’aide d’un flash système enfichable, qui peut être orienté dans la direction du flash de studio, et à l’aide d’un déclencheur infrarouge qui fournit le signal de déclenchement au capteur photo. Le déclencheur infrarouge ne doit pas être dirigé vers le sujet photo lorsque vous prenez des personnes, car il peut créer un effet «yeux rouges».

Le flash studio est la variante la plus puissante par rapport au flash intégré et au flash externe. Cependant, cela a également un impact sur le prix. En particulier, l’achat d’un générateur de flash avec tête représente un investissement très important, car vous achetez non seulement un flash de studio, mais aussi un système flash.

Le générateur avec ses têtes de flash externes est plus polyvalent que le flash de studio compact parce qu’il peut fournir de l’énergie à plusieurs têtes de flash qui, ainsi, peuvent être positionnés de manière flexible. Un tel équipement convient donc à de très grandes surfaces. Par conséquent, vous devez savoir exactement dans quel but et à quelle fréquence vous avez besoin d’un flash studio. Dans le cadre de la photographie amateur, un flash de studio compact, malgré ses performances inférieures, suffit largement.